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25 octobre - 16 novembre 2025
Visite particulière du 51 rue Forestière
Anaïs Chabeur — Barbara Geraci — Sixtine Jacquart — Leïla Pile 

Leïla Pile_22 empans et 1 palme.jpg

© Leïla Pile 

© ZVDH (Barbara Geraci) 

© Anaïs Chabeur 

© Sixtine Jacquart 

Une visite particulière

Au numéro 51 de la rue Forestière, à Ixelles, l’art s’infiltre dans le réel pour initier
une nouvelle forme de partage, une autre manière de se rencontrer et d’être
ensemble.


Née d'un désir profond de ralentir le rythme habituel qui entoure la création, la
production et la présentation d'une exposition, cette proposition s'est construite sur
l'opportunité de se laisser porter et transporter par l'énergie collective, jusqu’à
devenir une résidence de création partagée.


Quatre plasticiennes — Anaïs Chabeur, Leïla Pile, Barbara Geraci et Sixtine Jacquart
— ont investi une vaste demeure familiale comme on habite un récit. De leurs
ressentis et sensibilités conjugués, elles ont façonné un espace commun, une fiction
d’hospitalité où chaque pièce devient matière à expérience et à transmission, et où
la maison, elle-même, tient lieu de personnage – protagoniste d’une histoire qui se
construit à mesure qu’on la parcourt.


Le public est invité à en franchir le seuil, non pour contempler mais pour prendre
part à cette expérience de proximité. Ici, les œuvres ne s'exposent pas, elles
s'immiscent et se glissent dans les plis et replis du quotidien. La visite, guidée par
les artistes, prend la forme d’une performance. Le « chez soi » se transforme
naturellement en un espace de réciprocité, de conversation silencieuse. Les pièces
s'activent, trace et mémoire prennent forme, le geste s’imprime. Sous nos yeux, tout
prend corps, littéralement.


Questionner l'affordance pour mieux révéler ce qui la sous-tend. Chaque proposition
résulte d'une réflexion sur les manières d'habiter un lieu, imprégnée des échanges
et des gestes vécus sur place. Les questions résonnent dans l’espace : comment
habite-t-on ? comment accueille-t-on ? comment parvenir à traduire, matérialiser
l’expérience de la rencontre ?


Tandis que les gestes et les actions se délèguent, les identités personnelles des
artistes s’effacent pour laisser place et voix aux potentialités du groupe. De pièce
en pièce, leurs singularités se répondent et leurs pratiques s'entremêlent, jusqu'à
composer un récit polyphonique où tout peut avoir valeur d'écho.
Entrer ici, c’est accepter d’être traversé par l'autre.

 

Clémentine Davin

Avec le soutien de la Loterie Nationale et de ses joueurs.
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